Spécialistes des langues européennes et orientales.

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Quelle est la langue la plus difficile à apprendre ?

  • octobre 2, 2014
  • Publié dans Blog
Certaines langues demandent plus d'une année d'étude pour en connaître les rudiments alors que d'autres ne prennent que quelques semaines. Mais laquelle est la plus difficile de toutes ? Un classement réalisé par l'UNESCO propose le top 10 des langues les plus difficiles dans le monde.

10: le français Langue d'origine latine, elle n'est guère difficile à apprendre pour les natifs qui sont issus d'un pays qui pratique une langue de la même famille comme l'italien, le portugais et l'espagnol. Il en va tout autrement pour les autres où la prononciation très stricte et les règles d'orthographe parfois obscures laissent souvent perplexes.

9: le danois

Avec son système phonique insolite, la langue parlée n'a rien ou très peu à voir avec l'écrit. Ce qui complique grandement son apprentissage.

8: le norvégien

Le Norvégien oral n'a que peu de "normes" officielles et laisse encore une large place au dialecte local.

7: L'allemand

C'est une langue flexionnelle (où tous les mots ne sont pas invariables) comportant des conjugaisons et des déclinaisons, mais aussi pas moins de trois genres grammaticaux masculin, féminin et neutre). Beaucoup de mots ont par ailleurs une même racine, sans parler de l'usage régulier de dialecte.

6: le finnois

Cette langue nordique a une grammaire extrêmement complexe qui possède 15 cas. Le finnois emploie souvent des suffixes là où d'autres langues emploient plus volontiers des pronoms et des prépositions . Ce qui fait que l'on peut parler d'une langue "agglutinante". La langue finnoise va aussi modifier les verbes, noms, pronoms, adjectifs et chiffres en fonction de leur rôle dans la phrase.

5: le japonais

Influencée par le chinois, cette langue emprunte aussi un grand nombre de mots à l'anglais depuis la Deuxième Guerre mondiale. La grosse difficulté de la langue vient de la différence entre la langue écrite et celle parlée. Mais aussi d'une grammaire qui sert à exprimer un vaste panel de politesse et de formalités linguistiques.

4: L'islandais

Un vocabulaire archaïque et une grammaire complexe le rendent très difficile à maîtriser. La principale difficulté de l'islandais réside dans le fait que certaines voyelles sont affectées par leur entourage lors des déclinaisons et des conjugaisons. Mais aussi qu'un même mot peut prendre jusqu'à 70 "formes" différentes.

3: L'arabe

Un alphabet de 28 lettres, une lecture de droite à gauche, peu de voyelles, la langue arabe est très difficile à appréhender. Une construction complexe des mots en partant d'une racine de base complique son apprentissage. De même que les lettres gutturales seront les premiers obstacles de la langue arabe pour les Anglais et les Français.

2: Le grec

Une langue qui est surtout difficile à cause de ses règles d'accentuation complexes. Une accentuation pourtant très importante, car elle entraîne de nombreuses inflexions qui peuvent changer le sens du mot.

1: le chinois

Une forme écrite qui ne donne aucun indice sur la prononciation et un système de tons qui peut donner un tout autre sens au mot rendent cette langue particulièrement ardue.

 

Apprendre une langue c'est bon pour le cerveau

Peu importe les langues qu'on apprend, l'exercice est bon pour le cerveau. Mais certaines langues sont plus difficiles que d'autres. Par exemple un anglophone va mettre en moyenne 22.000 heures soit 88 semaines pour maitriser un tant soit peu le japonais. Le Chinois, l'Arabe et le Coréen prennent à peu près autant de temps. Il est vrai que le japonais et le chinois demandent de mémoriser des milliers de caractères.

L'Arabe pour sa part utilise moins de voyelles et seulement très peu de mots qui ressemblent à ceux des langues européennes. Alors que l'alphabet coréen l'Hangul est connu comme l'un des plus logiques systèmes d'écriture au monde, la structure des phrases et la syntaxe sont particulièrement complexes. Par exemple en coréen on va utiliser sujet-objet -verbe alors qu'en français on va utiliser sujet-verbe complément. En Coréen on va plutôt dire "livre je lis" que "je lis mon livre".

Le turc et l'hébreu ne demandent "que" 44 semaines d'études pour un anglophone soit 1.100 heures d'apprentissage. Les langues les plus faciles à apprendre sont celles qui sont les plus proches de la langue de Shakespeare. Soit l'espagnol ou l'italien. Pour pouvoir se débrouiller correctement dans ces langues, cela ne demanderait que 600 heures soit 20 semaines d'étude.

 

Source : Le Vif

Traductologie et géopolitique

  • septembre 9, 2014
  • Publié dans Blog

Depuis l'époque des drogmans, traduction et géopolitique sont indissociables, mais les bouleversements qu'a connus ce début de siècle (guerre contre le terrorisme, guerre d'Irak, printemps arabe, guerre en Libye, guerre en Syrie, autres conflits aux enjeux internationaux, mais aussi la montée des extrêmes en Europe) ont considérablement affecté et modifié les conditions d'exercice des métiers langagiers en général et de celui des traducteurs en particulier. On assiste notamment à une politisation accrue des acteurs et à une instrumentalisation des produits de la traduction et de la communication multilingue à des fins politiques ou idéologiques, à la fois sur le terrain réel et virtuel.
Les phénomènes issus de cette collision inattendue entre traductologie et (géo)politique sont variés et complexes, mais ils concernent des questions fondamentales telles que celles de la neutralité et de l'indépendance, de l'interculturalité et de l'intercompréhension, de la tolérance et de la paix. Pris en étau entre les enjeux éthiques et politiques de la traduction, les langagiers éprouvent de plus en plus de difficultés à traiter ces questions et à gérer des situations souvent inextricables.
Dans ce contexte de conflictualité médiatisée et mondialisée, plusieurs problématiques méritent une attention particulière de la part des spécialistes en traduction et en communication multilingue :
Tout d'abord, le rôle et la place des traducteurs et des médiateurs langagiers dans cette multitude de conflits et de crises politiques : leurs fonctions, leurs missions, leurs actions et l'impact sur leur travail de leurs positionnements politiques et idéologiques.
Ensuite, le type et la nature des productions langagières et des traductions diffusées en temps de crise, de conflits ou d'élections, en particulier lorsque les enjeux sont internationaux : manipulation de la traduction, d'idées ou d'objets culturels, usages langagiers et rhétoriques, procédés de communication orientée, biais cognitifs impliqués, décontextualisation et resémantisation de notions, transferts idéologisés, manipulation implicite, etc.
Enfin, les enjeux éthiques, sociétaux et culturels des phénomènes liés à la rencontre entre traductologie et géopolitique, sur le plan de la théorie comme de la pratique : respect de la différence, défense de la diversité, promotion de la tolérance, contribution au dialogue des cultures et à la paix dans le monde.
C'est pour tenter de répondre à ces questions essentielles de notre temps que nous lançons une série de rencontres scientifiques qui visent à initier une réflexion renouvelée et actualisée des problématiques de la traductologie en lien avec la géopolitique et le contexte international en général.
Ces rencontres pluridisciplinaires réuniront des traductologues, des politologues, des linguistes, des civilisationnistes et des sémioticiens intéressés aux enjeux de la traduction.
Les propositions émanant de jeunes chercheurs sont les bienvenues.

Contact: Mathieu.Guidere (at) univ-tlse2.fr

Sources : Fabula

Tunisie : la présidence du gouvernement crée une unité de communication internationale

  • septembre 9, 2014
  • Publié dans Blog

Dans un communiqué publié ce 27 août 2014, la présidence du gouvernement de Tunisie annonce la création d'une « unité de communication internationale ». Sa mission : « promouvoir une nouvelle image de la Tunisie, de sa démocratie naissante, de ses opportunités d'investissement et de son ouverture sur l'économie mondiale et sur les peuples ».
La nouvelle cellule s'adresse aux journalistes tunisiens ou étrangers accrédités en Tunisie. Ils trouveront l'accueil, l'information, l'orientation et la facilitation dans leur mission. Le gouvernement annonce la mise sur pied d'une unité d'information électronique pour répondre instantanément aux demandes d'information. Un nouveau site Web a déjà été lancé pour faciliter l'accès aux bureaux de presse et aux chargés de communication dans les différents ministères et institutions publiques.
La présidence du gouvernement assure que son nouveau déploiement ne coûtera rien à l'Etat. Et il n'est surtout pas question de « propagande politique ». Le communiqué précise d'ailleurs que l'unité « rompra avec le culte de la personnalité et l'appartenance à un système ou à un parti ». Elle donnera juste des informations générales et des données sur l'économie et le tourisme.
Il s'agit d'une rupture avec les méthodes de la défunte Agence tunisienne de la communication extérieure (Atce), dissoute au lendemain de la chute du régime de l'ex-président Ben Ali en 2011. L'agence servait d'outil de propagande et de promotion de l'image du chef de l'Etat. L'Atce agissait jusqu'à l'étranger. Lui sont attribués des actes de corruption de journalistes et de diverses personnalités.
La cellule de la communication internationale est le fruit de l'accord avec le Syndicat général de l'information et le Syndicat de base de l'ancienne Atce. Le personnel de celle-ci sera reversé dans les services d'information et de communication de la présidence du gouvernement et dans les autres départements qui y relèvent.

Sources : Agence ecofin

Les métier de l’enseignement

Grâce à sa formation complète et adaptée au projet professionnel de l'étudiant, RAMSES II représente une formidable passerelle pour s'orienter vers les métiers de l'enseignement. C'est une excellente préparation au concours de l'IUFM, du CAPES ou de l'agrégation. Elle peut même être le petit plus qui lors des examens oraux fera la différence.

 

Les métiers de l’interprétariat

Profession parfaite pour ceux qui ne tiennent pas en place, elle amène à voyager et demande une vaste culture générale. Ce sont principalement les organisations internationales qui recrutent des interprètes. Ces derniers sont en charge de traduire en simultané des réunions, des conférences, des congrès, des colloques, souvent à caractère diplomatique, politique, économique ou scientifique.
Profession profondément gratifiante, l'interprète est la clé essentielle d'une communication fluide entre plusieurs personnes ne parlant pas la même langue. L'interprète de conférence est très recherché car rare. Il doit en effet non seulement maîtriser parfaitement plusieurs langues mais également parvenir à gérer le stress que représente la traduction simultanée d'une conférence.
Les multinationales engagent aussi parfois des interprètes qui feront le lien entre leurs clients étrangers et eux lors de réunions d'affaire.

Les traducteurs et interprètes sont amenés à découvrir une multitude de domaines et doivent par conséquent se tenir informer, surtout en ce qui concerne leur secteur de prédilection. Une lecture assidue de la presse dans sa ou ses langues de travail est fortement encouragée.

Les métiers de la traduction

La plupart des traducteurs se mettent à leur compte et obtiennent des contrats auprès de diverses institutions sur le mode du free-lancing. Mais il est également possible d'être engagé par une grande entreprise qui possède des branches d'activités à l'étranger.
Dans les deux cas, c'est la traduction technique qui amène le plus de débouchés. Les secteurs les plus porteurs étant actuellement le médical, le juridique, l'électronique et les télécommunications.

Les départements de communication des institutions publiques, culturelles ou des entreprises doivent également compter sur l'aide des traducteurs pour pouvoir faire la publicité de leurs activités à l'étranger ou auprès des étrangers résidant en France. Les grandes métropoles, les musées ou les théâtres et opéras désireux d'attirer les touristes devront par exemple décliner leur site web et leur plaquette de présentation en plusieurs langues.

Par ailleurs, les organes de presse (radios et télévisions), les maisons de production ou les studios de montage vidéo engagent des traducteurs pour effectuer les doublages et sous-titrages de leurs reportages, documentaires et films. Et, les maisons d'édition pour traduire des romans étrangers.

Enfin, les grands organismes internationaux (OTAN, ONU, UNESCO, OMS), les administrations (Ministère des affaires étrangères, des finances, de l'industrie), les ONG (Médecins sans frontières, la Croix rouge) font appel aux compétences de ces spécialistes de la langue pour traduire leur rapports d'activités et comptes rendus de réunion.

L'origine du langage

Comment le langage est-il venu à l'homme?

En 1866, la Société de linguistique de Paris apposa dans ses statuts un interdit sur ces recherches. Cet interdit révèle le pouvoir de fascination exercé en Occident par l'énigme des commencements.

Pourtant, de tous temps, il existe une curiosité humaine à l'endroit des origines du langage et des hommes. Rappelons-nous l'expérience, attribuée au pharaon Psammétique, pour découvrir quel idiome viendrait à parler les enfants maintenus à l'écart de tout contact humain et donc privés d'exposition à une langue. Les philosophes des Lumières aussi avaient formulé des hypothèses sur l'apparition du langage. Ils ont ouvert des voies ou signalé des directions dans lesquelles des scientifiques modernes s'engagent.

Qu'apprend-on, à propos de l'évolution du langage, de l'examen des archives fossiles ? Quel rapport entre la transition vers la locomotion verticale et le développement de la faculté de langage ?

Grâce à l'anatomie comparée et les archives moléculaires, l'examen des archives fossiles livre les grandes lignes, toujours provisoires, d'une phylogenèse de l'espèce humaine et fixe, par conséquent, les cadres chronologiques du processus d'hominisation.

 

Source : France Inter

Contenu du programme : troisième année

Semestre 1 :

- Traduction Anglais/Français
- Traduction Français/Anglais
- Histoire de la langue
- Littérature anglo-saxonne
- Civilisation anglo-saxonne
- Dossier de civilisation
- +1 langue en option

Semestre 2 :

- Traduction Anglais/Français
- Traduction Français/Anglais
- Histoire de la langue
- Littérature anglo-saxonne
- Civilisation anglo-saxonne
- Dossier de civilisation
- +1 langue en option

Contenu du programme : deuxième année

Semestre 1 :

- Traduction Anglais/Français
- Traduction Français/Anglais
- Expression écrite et orale
- Phonétique
- Civilisation américaine
- Littérature anglo-saxonne
- Langue vivante 2
- Philologie
- Grammaire
- Laboratoire
- Langue vivante 3
- Dossier de civilisation

Semestre 2 :

- Civilisation américaine
- Littérature anglo-saxonne
- Traduction Anglais/Français
- Traduction Français/Anglais
- Expression écrite et orale
- Phonétique
- Laboratoire
- Langue vivante 2
- Philologie
- Linguistique
- Langue vivante 3
- Dossier de civilisation

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